Le journaliste Conrad Roy, chef de la salle des nouvelles du journal « Expo Times », est mort le 30 avril en détention en Sierra Leone. Selon Reporters sans frontières (RSF) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Roy est mort à l’hôpital d’une tuberculose contractée en prison. Il avait été transféré à l’hôpital pendant […]
Le journaliste Conrad Roy, chef de la salle des nouvelles du journal « Expo Times », est mort le 30 avril en détention en Sierra Leone. Selon Reporters sans frontières (RSF) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Roy est mort à l’hôpital d’une tuberculose contractée en prison. Il avait été transféré à l’hôpital pendant la semaine du 26 avril. En février 1998, Roy avait été détenu à Freetown par la Force ouest-africaine de maintien de la paix (ECOMOG); ce n’est qu’en décembre 1998 qu’il était accusé, dit le CPJ, de « trahison, de complicité avec l’ennemi [et] de conspiration en vue de renverser le gouvernement légalement constitué ». Pendant son incarcération, Roy s’est vu refuser la possibilité de paraître devant le Comité d’enquête mis sur pied pour décider contre qui porter des accusations de trahison en raison d’activités menées à l’époque où le pays était dirigé par le Conseil de gouvernement des forces armées (AFRC) et le Front révolutionnaire unifié (RUF). Le 6 janvier 1999, lorsqu’elles sont entrées à Freetown, les forces rebelles du RUF ont relâché Roy en même temps que d’autres prisonniers, mais le CPJ affirme que Roy est retourné en prison quatre jours plus tard, conformément à l’ordre lancé par le gouvernement aux prisonniers de se rapporter à la police.
Dans d’autres nouvelles, le CPJ rapporte que « le 8 mai, le ministre de l’Information Julius Spencer a annoncé que tous les journaux publiés dans le pays avaient jusqu’au 14 mai pour s’inscrire auprès du ministère de l’Information, et que les éditeurs devaient acquitter entièrement toutes les taxes en souffrance avant de recevoir l’autorisation de continuer à paraître. »