Près de neuf ans après avoir été arrêté et accusé de « terrorisme », le journaliste Hermes Rivera Guerrero a reçu un pardon officiel et a été remis en liberté, rapportent la Section latino-américaine de défense des droits de la personne de la FIJ, lâInstitut pour la presse et la société (IPYS) et le Comité des écrivains […]
Près de neuf ans après avoir été arrêté et accusé de « terrorisme », le journaliste Hermes Rivera Guerrero a reçu un pardon officiel et a été remis en liberté, rapportent la Section latino-américaine de défense des droits de la personne de la FIJ, lâInstitut pour la presse et la société (IPYS) et le Comité des écrivains en prison du PEN International (WiPC). Rivera, qui a toujours maintenu son innocence, a reçu son pardon le 11 avril et est sorti de la prison de Picsi cinq jours plus tard, dit le WiPC. Il était incarcéré depuis le 8 mai 1992 et purgeait une peine de vingt ans dâemprisonnement, indique la FIJ.
Une commission créée par le ministère de la Justice pour revoir les cas des personnes trouvées coupables de terrorisme ou de « trahison de lâÃtat » a conclu que Rivera avait été condamné pour terrorisme sans preuves suffisantes, dit la FIJ. En mai 1992, Rivera avait été accusé par le policier Ildefonso Ugarte Valdivia dâappartenir à lâorganisation de guérilla Sendero Luminoso (Sentier lumineux). En un certain nombre dâoccasions, Rivera avait dénoncé Ugarte, quâil accusait dâabus de pouvoir, dit lâIPYS.
La remise en liberté de Rivera fait suite à la demande de libération de Rivera et de quatre autres journalistes formulée le 30 novembre par lâAssociation nationale des journalistes du Pérou. La demande de pardon se fondait sur le fait que les cinq journalistes nâavaient pas eu droit à une défense légitime, fait observer la FIJ. Antero Gargurevich Oliva, Juan de Mata Jara Berrospi, Javier Tuanama Valera et Pedro Carranza Ugaz sont toujours dans les prisons du Pérou. Leurs cas seraient à lâétude, dit le WiPC.