Le correspondant d’un journal a été abattu chez lui dans le sud du Guatemala, quelques semaines à peine après avoir reçu des menaces, rapportent le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et la Société interaméricaine de la presse (SIP). Jorge Mérida Pérez, correspondant du quotidien national « Prensa Libre », a été abattu le […]
Le correspondant d’un journal a été abattu chez lui dans le sud du Guatemala, quelques semaines à peine après avoir reçu des menaces, rapportent le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et la Société interaméricaine de la presse (SIP).
Jorge Mérida Pérez, correspondant du quotidien national « Prensa Libre », a été abattu le 10 mai de quatre projectiles à la tête à son domicile de Coatepeque par au moins un individu, tandis qu’il rédigeait un article sur son ordinateur. Son fils de 14 ans se trouvait sur les lieux mais n’a pas été blessé.
Les autorités nationales se concentrent sur le travail de Mérida comme principal mobile de son assassinat. D’après « Prensa Libre », Mérida avait couvert récemment des affaires de trafic local de drogue et des raids, ainsi que des affaires de corruption gouvernementale. Quelques semaines à peine avant son assassinat, il avait déclaré à des collègues et à des membres de sa famille qu’il avait reçu des menaces multiples. Le CPJ rapporte que Mérida avait été menacé après avoir couvert une saisie de 200 kg de cocaïne par la police.
Selon le Centre des informations de presse sur le Guatemala (CERIGUA), les « poderes paralelos » ou « pouvoirs parallèles » – les groupes impliqués dans les activités illicites comme le trafic de drogue et le crime organisé – ont investi ce petit pays et constituent la menace la plus récente à la libre expression. Pour en savoir plus sur la façon dont ces « pouvoirs parallèles » ont fait leur chemin au Guatemala, aller à : http://ifex.org/download/es/CERIGUA_Informe2007.doc
Consulter également les sites suivants :
– CPJ : http://tinyurl.com/4ap4l8
– SIP : http://tinyurl.com/5kdgrn
(3 mai 2008)