Citant des témoins oculaires, la Fédération internationale des journalistes (FIJ), lâAssociation mondiale des journaux (AMJ) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) rapportent que le photojournaliste Vladimir Yatsina a été abattu le 20 février par un individu armé. Dâaprès un homme dâaffaires kazakh détenu en otage avec Yatsina, celui-ci a été abattu pendant […]
Citant des témoins oculaires, la Fédération internationale des journalistes (FIJ), lâAssociation mondiale des journaux (AMJ) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) rapportent que le photojournaliste Vladimir Yatsina a été abattu le 20 février par un individu armé. Dâaprès un homme dâaffaires kazakh détenu en otage avec Yatsina, celui-ci a été abattu pendant le transfert du groupe à Shatoi, en Tchétchénie. Selon le CPJ, Yatsina, qui était photojournaliste pour lâagence ITAR-TASS, avait été enlevé le 19 juillet dernier dans le village-frontière de Nazran. Les ravisseurs lâont emmené en Tchétchénie, dâoù ils ont communiqué avec sa famille et son employeur pour exiger une rançon de deux millions de dollars en échange de la liberté de chacun des deux otages.
Entre-temps, le 29 février à Moscou, le journaliste russe Andreï Babitsky était remis en liberté par la police. Selon le CPJ, Babitsky était disparu en janvier en Tchétchénie, puis a attiré lâattention internationale lorsque des rapports ont fait surface, début février, selon lesquels il avait été partie à un échange de prisonniers entre lâarmée russe et les rebelles tchétchènes. Selon le CPJ et la Fondation pour la défense de la glasnost (GDF), les restrictions de plus en plus sévères imposées aux journalistes et à la liberté dâexpression en Russie, comme on peut le constater dans lâhistoire de Babitsky, sont symptomatiques dâune tendance générale vers lâexercice autoritaire du pouvoir en Russie. Dans un mémoire publié par GDF, les journalistes en poste dans la région de Penza affirment que âle cas Babitsky constitue un cas-type du comportement des autorités à lâégard des travailleurs des médias quâils trouvent désagréablesâ. Le CPJ a publié une analyse du cas Babitsky écrite par un expert des médias russes, Robert Coalson. Le texte intégral du rapport se trouve sur le site web du CPJ à http://www.cpj.org.