UNE ÉTUDIANTE EN JOURNALISME PERD LA VIE

Qualifiant l’île de Mindanao d’un des endroits les plus dangereux du monde pour les journalistes et les défenseurs des droits de la personne, Reporters sans frontières (RSF) presse la présidente de la République, Gloria Macapagal-Arroyo, d’ouvrir une enquête sur le meurtre récent d’une étudiante en journalisme. Benaline Hernandez a été assassinée le 5 avril à […]

Qualifiant l’île de Mindanao d’un des endroits les plus dangereux du monde pour les journalistes et les défenseurs des droits de la personne, Reporters sans frontières (RSF) presse la présidente de la République, Gloria Macapagal-Arroyo, d’ouvrir une enquête sur le meurtre récent d’une étudiante en journalisme. Benaline

Hernandez a été assassinée le 5 avril à Mindanao alors qu’elle enquêtait sur la mise en œuvre d’un processus de paix dans la vallée d’Arakan, dans la province de Cotobato, rapporte RSF.

Hernandez et trois autres jeunes personnes auraient été abattues par des soldats de l’armée philippine. L’autopsie a révélé qu’elle avait été abattue à bout portant, dit RSF. Hernandez a écrit pour des publications universitaires dans la région et avait commencé dernièrement à travailler pour Karapatan, une organisation locale de défense des droits de la personne.

RSF fait remarquer que trois journalistes ont été tués à Mindanao entre novembre 2000 et mai 2001. Le dernier journaliste à perdre la vie était Candelario Cayona, un annonceur de la radio dxLL. C’était un commentateur caustique qui critiquait souvent les politiciens locaux, l’armée et les rebelles musulmans. [Voir le “Communiqué” 10-22 de l%26#8217;IFEX.] »>http://communique.ifex.org/articles_francais.cfm?system_id=3238″>“Communiqué” 10-22 de l’IFEX.]