L’Institut international de la presse (IIP) rapporte qu’en Bulgarie une coalition de syndicats de journalistes et de groupes de défense de la liberté d’expression demande la révision des lois qui réglementent les médias du pays. Lors de la conférence « Presse libre de Bulgarie; presse équitable » tenue à Sofia les 29 et 30 avril, les délégués […]
L’Institut international de la presse (IIP) rapporte qu’en Bulgarie une coalition de syndicats de journalistes et de groupes de défense de la liberté d’expression demande la révision des lois qui réglementent les médias du pays. Lors de la conférence « Presse libre de Bulgarie; presse équitable » tenue à Sofia les 29 et 30 avril, les délégués ont adopté une résolution demandant la révision des lois sur la diffamation et proposant des recommandations en faveur du projet de loi sur la liberté de l’information. Le Comité sur la culture et les médias, qui ressortit à l’Assemblée nationale, a déjà proposé des modifications aux articles 146, 147 et 148 du Code pénal, abolissant la peine de prison dans les cas de diffamation. Celle-ci continue cependant de relever des lois pénales au lieu du Code civil. Quant à l’accès à l’information, la Coalition des médias de Bulgarie recommande « d’accorder, dans toutes les lois et décisions concernant le droit d’obtenir des renseignements, la première considération à l’intérêt public à connaître l’information. »
La Coalition des médias de Bulgarie regroupe l’Association des radiodiffuseurs de Bulgarie, l’Association des câblodistributeurs autorisés de Bulgarie, l’Organisation nationale des câblodistributeurs, le Syndicat des journalistes bulgares, le Syndicat des journalistes en Bulgarie, le Forum civique sur la liberté d’expression, le Centre des journalistes indépendants, la Fondation du programme d’accès à l’information, le Comité Helsinki Watch de Bulgarie et l’Association des télédiffuseurs privés, avec l’aide de IREX-ProMedia de Bulgarie. Ont également participé à la conférence des représentants de l’IIP, d’ARTICLE 19, de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), du « Open Society Institute » (COLPI) et de l’Unité de défense de la liberté d’expression de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).