La condamnation à trente ans de prison, la semaine dernière, des meurtriers de Orlando MartÃnez, rédacteur en chef de âAhoraâ, assassiné en 1975, porte un dur coup à lâimpunité dans la région, affirme la Société interaméricaine de la presse (SIP). MartÃnez a été abattu dans un guet-apens en 1975. Il critiquait férocement le gouvernement, et […]
La condamnation à trente ans de prison, la semaine dernière, des meurtriers de Orlando MartÃnez, rédacteur en chef de âAhoraâ, assassiné en 1975, porte un dur coup à lâimpunité dans la région, affirme la Société interaméricaine de la presse (SIP). MartÃnez a été abattu dans un guet-apens en 1975. Il critiquait férocement le gouvernement, et son enquête est restée ouverte pendant des années en raison de lâinsistance de la presse locale, pour qui âpeu importe combien de temps il faudra, les responsables ne doivent pas pouvoir sâen tirer sans même une égratignureâ. Les quatre officiers de lâarmée dominicaine et/ou membres de groupes paramilitaires qui ont été accusés et condamnés ont interjeté appel, dit la SIP.
Bien que le jugement âconstitue un progrès très net marqué contre lâimpunitéâ, dâautres personnes impliquées dans ce crime ne sont toujours pas identifiées et accusées, précise la SIP. Néanmoins, âce premier pas nous rassure, parce que la condamnation de généraux et de militaires de haut rang semblerait marquer le début en République dominicaine dâun nouveau système judiciaire, plus responsable et plus indépendantâ, souligne le président du comité de la SIP sur la liberté de la presse et de lâinformation et actuel directeur de âAhoraâ, Rafael Molina. La sentence sert aussi dâexemple aux autres nations des Amériques, où lâimpunité nâest que trop répandue, dit la SIP.