Selon la Pacific Islands News Association (PINA), les Îles Fidji remplaceront la Loi sur les secrets officiels par une nouvelle Loi sur les renseignements officiels. Le public avait été invité à présenter des observations; lors de la réunion du Conseil des médias des Fidji (FMC), le 21 décembre dernier, « les journaux, les revues et les […]
Selon la Pacific Islands News Association (PINA), les Îles Fidji remplaceront la Loi sur les secrets officiels par une nouvelle Loi sur les renseignements officiels. Le public avait été invité à présenter des observations; lors de la réunion du Conseil des médias des Fidji (FMC), le 21 décembre dernier, « les journaux, les revues et les stations de radio et de télévision du pays ont décidé de présenter chacun ses propres observations », dit la PINA. « Les mesures législatives proposées en matière de liberté de l’information s’appliqueront à presque tous les ministères, bureaux et services du gouvernement », indique la PINA, à l’exception des Bose Levu Vakaturaga (conseils des chefs) des Fidji, du Président et du bureau du Président, des entreprises qui appartiennent au gouvernement, des tribunaux, des commissions d’enquête et des services de renseignements fidjiens.
Le journal « Fiji Times » rapporte que le ministre adjoint à l’Information Rattu Josefa Dimuri aurait affirmé lors d’une réunion des officiers de liaison du gouvernement que « nos gens ont le droit d’accéder aux renseignements publics ». Aux termes de la Loi sur les secrets officiels, héritage de l’époque coloniale britannique qui a pris fin en 1970, l’accès aux renseignements publics était assujetti à des restrictions, et les fonctionnaires risquaient des représailles s’ils transmettaient des renseignements d’intérêt public. La nouvelle loi les protégera lorsqu’ils transmettront des renseignements.
L’abolition de la Loi sur les secrets officiels et son remplacement par la Loi sur les renseignements officiels faisaient partie des mesures proposées par des experts-conseils de la Fondation Thomson de Grande-Bretagne qui, à la demande du gouvernement, a passé en revue en 1996 l’ensemble de la législation fidjienne relative aux médias. Le Conseil des ministres a adopté en janvier les principales recommandations des experts de la Fondation Thomson.