Dans la province orientale de lâArauca, en Colombie, lâinformation est en danger. Les journalistes locaux affirment que la liberté dâexpression sâest dégradée depuis le meurtre, lâan dernier, de lâinfluent journaliste EfraÃn Varela, et quâelle restera menacée tant que les troupes gouvernementales et les groupes armés continueront de violer le droit des journalistes à informer, sans […]
Dans la province orientale de lâArauca, en Colombie, lâinformation est en danger. Les journalistes locaux affirment que la liberté dâexpression sâest dégradée depuis le meurtre, lâan dernier, de lâinfluent journaliste EfraÃn Varela, et quâelle restera menacée tant que les troupes gouvernementales et les groupes armés continueront de violer le droit des journalistes à informer, sans censure ni intimidation.
Telle est la conclusion dâun rapport publié la semaine dernière par cinq groupes de défense de la liberté de la presse, dont la Fondation pour la liberté de la presse (Fundacion para la Libertad de Prensa, FLIP), lâInstitut pour la presse et la société (Instituto Prensa y Sociedad, IPYS), Reporters sans frontières (RSF) et la Société interaméricaine de la presse (SIP). Le rapport fait suite au séjour dans le pays dâune mission dâobservation que les groupes ont menée les 28 et 29 novembre 2002.
Le rapport relate en détail les agressions commises contre la presse en Arauca, province où se sont déroulés quelques-uns des plus violents combats entre les groupes rebelles et les forces armées, dit la FLIP. En septembre 2002, le gouvernement a désigné trois municipalités de la province « zones de réhabilitation et de consolidation ». Il y a suspendu les libertés civiles et il empêche les journalistes étrangers de sây rendre.
Les journalistes locaux que la mission a interrogés ont déclaré que le meurtre de Varela, en juin 2002 « avait modifié radicalement la façon dont le journalisme se pratique dans le département ». Depuis ce meurtre, les gens de lâArauca reçoivent beaucoup moins de nouvelles, ont-ils déclaré.
Varela était propriétaire de « Radio Meridiano70 » en Arauca; il était connu comme un animateur de radio qui nâavait pas la langue dans sa poche et il critiquait autant les groupes rebelles que lâarmée et les autorités civiles. Sa station de radio avait de nombreux auditeurs en Arauca et un grand nombre dâorganisations de la société civile le considéraient comme un modèle de journaliste, poursuit le rapport.
Le rapport complet est affiché à : www.rsf.org« >http://www.rsf.org/article.php3?id_article=4588 »>www.rsf.org
Veuillez consulter les sites suivants :
– IPYS : www.ipyspe.org.pe« >http://www.ipyspe.org.pe/informes/arauca2002.htm »>www.ipyspe.org.pe
– FLIP : www.flip.org.co« >http://www.flip.org.co/html/3-informes/info_arauca.htm »>www.flip.org.co
– SIP : www.sipiapa.com« >http://www.sipiapa.com »>www.sipiapa.com
– Projet Antonio Nariño : www.fnpi.org« >http://www.fnpi.org »>www.fnpi.org