Le parlement jordanien a voté le 21 mars le retrait d’une disposition de la Loi sur la presse et les publications, nouvellement entérinée, qui prévoit l’incarcération des journalistes, selon ce que rapporte l’Institut des archives arabes (AAI). La loi, approuvée au début du mois, prévoyait initialement de lourdes amendes et des peines pouvant aller jusqu’à […]
Le parlement jordanien a voté le 21 mars le retrait d’une disposition de la Loi sur la presse et les publications, nouvellement entérinée, qui prévoit l’incarcération des journalistes, selon ce que rapporte l’Institut des archives arabes (AAI).
La loi, approuvée au début du mois, prévoyait initialement de lourdes amendes et des peines pouvant aller jusqu’à trois ans de prison pour des actions de diffamation et d’insulte aux croyances religieuses, ainsi que pour la promotion de matériel qui attise le sectarisme ou le racisme.
Bien que les peines de prison prévues aient été abandonnées, l’AAI rapporte que les journalistes sont toujours passibles de lourdes amendes pouvant aller jusqu’à 28 000 dinars jordaniens (env. 40 000 $ US). Aussi, d’autres lois demeurent en vigueur, qui prévoient la détention des journalistes, notamment le code pénal et la loi sur les tribunaux de sécurité de l’État.
Consulter les sites suivants:
– Alerte de l’AAI sur l’IFEX : http://ifex.org/en/content/view/full/82031/
– Reportage de l’International Herald Tribune : http://tinyurl.com/36zauy
(27 mars 2007)