En Turquie, les réformes politiques et économiques visant à rapprocher le pays de l’Union Européenne (UE) ont déclenché une réaction nationaliste qui cible les journalistes, les écrivains et les universitaires qui favorisent l’adhésion à l’Union Européenne, apprend-on dans un nouveau rapport du Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Avec l’aide de procureurs publics qui […]
En Turquie, les réformes politiques et économiques visant à rapprocher le pays de l’Union Européenne (UE) ont déclenché une réaction nationaliste qui cible les journalistes, les écrivains et les universitaires qui favorisent l’adhésion à l’Union Européenne, apprend-on dans un nouveau rapport du Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
Avec l’aide de procureurs publics qui leur sont sympathiques, des nationalistes ont entamé une série de poursuites judiciaires contre certaines personnes en tirant profit de lois qui criminalisent le dénigrement de l’État turc.
Depuis juin 2005, 29 journalistes ont été inculpés aux termes de l’article 301 du code pénal. Huit d’entre eux ont été reconnus coupables, et certains procès sont toujours en cours. Dix-sept autres journalistes ont été mis en accusation aux termes de l’article 288 et d’autres dispositions de la loi sur la presse pour avoir discuté des violations des droits de la personne, notamment de la torture.
Lire le rapport du CPJ à : http://www.cpj.org/Briefings/2006/turkey_3-06/turkey_3-06.html