LâInstitut international de la presse (IIP) rapporte que le président de la Turquie Ahmet Necdet Sezer a opposé le 18 juin son veto à une nouvelle loi restrictive sur les médias après son adoption par le parlement. LâIIP souligne cependant que si le parlement adopte de nouveau la même loi, sans aucun changement, le président […]
LâInstitut international de la presse (IIP) rapporte que le président de la Turquie Ahmet Necdet Sezer a opposé le 18 juin son veto à une nouvelle loi restrictive sur les médias après son adoption par le parlement. LâIIP souligne cependant que si le parlement adopte de nouveau la même loi, sans aucun changement, le président sera alors obligé de la ratifier. Selon lâIIP, lâentrée en vigueur de la loi « pourrait asphyxier les médias indépendants de Turquie et constituer une menace considérable pour les journalistes ». LâIIP sâinquiète notamment de la représentation limitée des journalistes professionnels au sein de lâorgane de réglementation des médias (RTÃK), des nouvelles restrictions apportées à la publication des informations sur Internet et de lâaugmentation spectaculaire des amendes pour délits de presse. On sâinquiète aussi du fait que la nouvelle loi mènera à la concentration accrue de la propriété des médias du pays, ajoute lâIIP. Pour plus de renseignements, consulter www.freemedia.at« >http://www.freemedia.at »>www.freemedia.at
Le Centre européen du journalisme (CEJ) rapporte quâau moment dâopposer son veto, le président Sezer a déclaré que la mesure imposait « des règles incompatibles avec les traditions démocratiques, les droits et les libertés fondamentaux, et avec les principes constitutionnels ». Sezer a aussi déclaré que la loi aurait eu pour effet de rompre les promesses que la Turquie a faites à lâUnion européenne, dont elle espère joindre les rangs un jour. Le pays sâest en effet engagé à mettre en Åuvre des réformes démocratiques.