Un projet de loi permettant la suspension des organisations non gouvernementales (ONG) présentes en Ouganda qui ne se conforment pas à quelque politique ou programme gouvernemental, âmenace les activités légitimes de la société civileâ, prévient le groupe Human Rights Watch (HRW). Lâorganisation a publié un document dâinformation (voir à www.hrw.org/backgrounder/africa/uganda/index.htm.) qui recommande de rejeter le […]
Un projet de loi permettant la suspension des organisations non gouvernementales (ONG) présentes en Ouganda qui ne se conforment pas à quelque politique ou programme gouvernemental, âmenace les activités légitimes de la société civileâ, prévient le groupe Human Rights Watch (HRW). Lâorganisation a publié un document dâinformation (voir à www.hrw.org/backgrounder/africa/uganda/index.htm.) qui recommande de rejeter le projet dâamendement de la Loi sur les organisations non gouvernementales et de le remplacer par une nouvelle loi qui viserait à âétablir des relations constructives entre lâÃtat et la société civile%26#8221;. »>http://www.hrw.org/backgrounder/africa/uganda/index.htm »>www.hrw.org/backgrounder/africa/uganda/index.htm.) qui recommande de rejeter le projet dâamendement de la Loi sur les organisations non gouvernementales et de le remplacer par une nouvelle loi qui viserait à âétablir des relations constructives entre lâÃtat et la société civileâ.
Selon HRW, le projet de loi, qui remplacerait la loi actuelle sur les ONG, accorde aux fonctionnaires du gouvernement des pouvoirs étendus leur permettant de fermer des ONG et de sâimmiscer dans leur travail. Entre autres changements, la nouvelle loi ajoute lâobligation, pour les nouvelles ONG qui souhaitent sâinscrire, dâobtenir dâabord du gouvernement un permis spécial pour pouvoir exercer leurs activités. HRW se dit préoccupé du fait que les fonctionnaires obtiendraient ainsi de plus grands pouvoirs pour décider du sort des ONG sans avoir à en référer au parlement. Ainsi, toute ONG dont les activités légitimes âcontreviennent à quelque politique ou programme du gouvernement, ou à lâintérêt publicâ, pourrait se trouver en situation de délit criminel si le gouvernement décidait de ne pas accorder de permis. De plus, lâavant-projet de loi prévoit des pénalités accrues pour les ONG qui exercent leurs activités sans permis, et rend les particuliers passibles de poursuites.
HRW fait remarquer que les ONG jouent un rôle essentiel en Ouganda, que ce soit pour surveiller la situation des droits de la personne, promouvoir les droits des femmes ou mener des campagnes dâéducation sur le SIDA. Les événements actuels surviennent dans un contexte politique où les partis politiques demeurent très contrôlés. Par exemple, lâarticle 269 de la constitution interdit aux partis politiques dâouvrir et de conserver des bureaux régionaux, de tenir des congrès avec délégués, de tenir des rassemblements ou de faire campagne en faveur dâun candidat dans une élection. Aussi, le président de lâOuganda Yoweri Musseveni a-t-il refusé de signer la Loi sur les organisations politiques, que le parlement a votée en février dernier, et qui lèverait certaines des restrictions imposées aux partis politiques.