Un éditeur turc, qui a refusé d’abandonner sa campagne en faveur de la liberté de pensée – en dépit d’une peine de trois ans de prison – est le lauréat de cette année du Prix international de la Liberté de publier, décerné par l’Union internationale des éditeurs (UIE). Depuis qu’il a inauguré en 1977 sa […]
Un éditeur turc, qui a refusé d’abandonner sa campagne en faveur de la liberté de pensée – en dépit d’une peine de trois ans de prison – est le lauréat de cette année du Prix international de la Liberté de publier, décerné par l’Union internationale des éditeurs (UIE).
Depuis qu’il a inauguré en 1977 sa maison d’édition, « Belge », avec sa femme Ayse Nur, Ragip Zarakolu est constamment la cible de la colère des autorités turques. Les accusations que celles-ci ont portées contre lui et sa femme, Nur, ont entraîné des peines de prison pour le couple, la confiscation et la destruction de livres, ainsi que l’imposition de lourdes amendes, ce qui met en danger la survie de « Belge ». Mais Zarakolu refuse de renoncer à sa campagne en faveur de la libre expression, affirmant qu’il s’est battu « pour que se répande en Turquie une attitude de respect à l’égard des pensées et des cultures différentes ».
Le Prix international de la Liberté de publier honore une personne ou une organisation qui a apporté une contribution importante à la défense et à la promotion de la liberté de publier n’importe où dans le monde. Cette année, le prix, d’une valeur de 5 000 francs suisses (4 800 $ US), sera présenté à Zarakolu à l’occasion du Séminaire International sur la néo-censure qui se tiendra à Amsterdam, aux Pays-Bas, en septembre prochain.
Pour plus de précisions, aller à : http://tinyurl.com/5lell6
(20 mai 2008)