La nouvelle loi antiterroriste en Ouganda, aux termes de laquelle les journalistes peuvent être exécutés sâils se rendent coupables de âpromouvoir le terrorismeâ, doit être modifiée de façon à garantir la liberté dâexpression, mettent en garde lâInstitut international de la presse (IIP) et Reporters sans frontières (RSF). La nouvelle Loi antiterroriste, qui a été adoptée […]
La nouvelle loi antiterroriste en Ouganda, aux termes de laquelle les journalistes peuvent être exécutés sâils se rendent coupables de âpromouvoir le terrorismeâ, doit être modifiée de façon à garantir la liberté dâexpression, mettent en garde lâInstitut international de la presse (IIP) et Reporters sans frontières (RSF). La nouvelle Loi antiterroriste, qui a été adoptée le 20 mars par le parlement ougandais, contient une disposition selon laquelle âtoute personne qui répand du matériel qui fait la promotion du terrorisme, qui forme ou mobilise une institution à des fins terroristesâ peut être reconnue coupable de terrorisme, fait remarquer lâIIP. Les personnes jugées coupables de terrorisme risquent la peine de mort.
LâIIP prévient que cette loi, présentée en partie en réponse aux attentats du 11 septembre aux Ãtats Unis, donne au gouvernement des pouvoirs plus étendus pour supprimer les personnes qui se montrent critiques à lâégard de ses politiques. Selon le groupe, la disposition ayant trait à la diffusion et à la promotion du terrorisme est définie de façon tellement générale que, lorsquâon lâassocie au pouvoir que détient déjà le gouvernement dâinterdire des organisations, quâelle permet de réprimer encore plus les médias et les opposants politiques. [Voir le âCommuniquéâ 10-40 de l%26#8217;IFEX.] « >http://communique.ifex.org/articles_francais.cfm?system_id=3665 »>âCommuniquéâ 10-40 de lâIFEX.]
Pour plus de renseignements, voir à www.freemedia.at et www.rsf.org.